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Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: Downtown / Lisbeth
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Downtown / Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyVen 29 Déc 2017 - 1:14


        
Downtown

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Leena & Lisbeth
Quand Lisbeth arrive à hauteur de l'employée du magasin d'antiquités, cette dernière lui lance qu'elles n'ont qu'à commencer par les choses les moins encombrantes, ce à quoi Lisbeth acquiesce après avoir jeté un rapide coup d'oeil à l'intérieur du camion où trône son énorme et magnifique nouveau canapé. "Oui allons-y !" répond-elle en croisant des doigts imaginaires pour qu'elles n'aient besoin d'appeler personne. C'est ça aussi, la libération de la femme, savoir se débrouiller sans aucun homme, même en cas de muscles manquants ! Lisbeth fait un pas en avant pour se saisir à bout de bras d'un carton voisin de celui que Leena venait d'attraper. Sur le dessus, elle peut lire "Breloques diverses". Elle se dit, tout en faisant demi-tour pour remonter vers l'immeuble, qu'ils sont très organisés dans cette boutique. Un tour de main pour attraper les clés de l'immeuble plus tard, et les voilà dans le tout nouvel ascenseur. Pendant la montée, Leena demande à sa cliente si les travaux sont récents, ce à quoi Lisbeth acquiesce en haussant les sourcils d'un air agacé. "Oui, et ce n'est pas à mon grand bonheur... C'était après un incendie," déclare-t-elle en haussant les épaules sans donner plus de détails puisque l'ascenseur arrive en même temps à bon port et qu'elles doivent en descendre pour parcourir les quelques mètres qui les séparent de l'appartement de Lisbeth. Les deux premiers cartons déposés, la propriétaire s'apprête à redescendre tout de suite -car plus vite tout est installé, plus vite elles seront tranquilles !- mais Leena demande un verre d'eau, coupant Lisbeth dans son élan. Cette dernière, d'un grand geste de la main, referme la porte de son appartement et se dirige en souriant vers l'îlot central de sa cuisine équipée, ouverte sur le salon. "Bien sûr," fait-elle en ouvrant l'un des placards afin de se saisir d'un verre propre. Elle ouvre ensuite le frigo, y prend une bouteille d'eau, et en verse à Leena. "Vous êtes anglaise ?" demande Lisbeth en revenant vers elle, lui tendant son verre plein. Elle espère qu'elles vont vite redescendre, même si elle n'habite pas dans un quartier difficile elle sait d'aventure qu'un vol est vite arrivé, et la camionnette est restée ouverte sur le trottoir.

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Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyLun 18 Déc 2017 - 15:37


        
Just a scream in the dark black night

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Cole & Lisbeth
Lisbeth hoche la tête, quand Cole lui avoue que pas mal de domaines pourraient l'intéresser, même s'il a la tête tournée en direction de leur marche et qu'il ne peut pas la voir. Elle attend qu'il développe ses dires, et c'est exactement ce qu'il fait par la suite. Elle a un léger sourire, lorsqu'il parle "d'élus". Lisbeth en a fait partie, à une époque, à Perth, mais maintenant à Brisbane... Elle travaille beaucoup plus en freelance qu'autre chose. Elle a retrouvé un peu de son inspiration, mais cela ne lui a plus dit depuis longtemps de créer en vue d'une exposition en particulier. Cela dit, si un jour on lui propose de l'exposer avec un thème précis, elle ne refusera certainement pas ! L'occasion de vendre ses oeuvres est trop belle... Savoir ses créations affichées chez des inconnus est une fierté que Lisbeth a déjà ressentie, et elle comprend aisément que Cole à côté d'elle puisse rêver de la même chose. ”Oui je vois,” murmure-t-elle pour toute réponse car le ton de sa voix indiquait qu'il n'avait pas terminé sa phrase. Lorsqu'il vient à dire le mot tatouage, tout s'allume dans le cerveau encore embrumé par la peur de Lisbeth. ”Justement, je travaille dans une boutique de tatouages et piercings, tu devrais venir faire un tour et proposer ton cv !” lance-t-elle joyeusement. ”Si jamais un jour tu te sens prêt, bien sûr,” ajoute bien vite Lisbeth, consciente que son enthousiasme soudain a pu effrayer Cole. Leurs regards se croisent quand il demande à la brunette si elle a toujours souhaité être illustratrice. Elle détourne les yeux en direction de la route avant de répondre, en se mordant la lèvre inférieure : ”Toujours voulu je ne sais pas, mais je ne sais pas où j'aurais pu bosser d'autre, j'ai un diplôme dans l'art après tout, pas dans la comptabilité... Je ne me suis jamais posé la question, finalement,” avoue-t-elle dans un murmure avant de sourire.

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Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: Downtown / Lisbeth
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Downtown / Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMar 5 Déc 2017 - 20:47


        
Downtown

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Leena & Lisbeth
Les souvenirs n'embêtent pas trop Lisbeth, et c'est tant mieux. En revenant chez elle après avoir séjourné quasiment une semaine chez son ex-fiancé à cause de l'inaccessibilité de l'entrée de l'immeuble, elle avait pensé que ses rêves prendraient une tournure très désagréable pendant un bout de temps, et finalement non. Son esprit n'a pas trop fait le lien entre l'incendie qui a tué sa jumelle et son père, et celui qui a ravagé le bas de l'immeuble dans lequel elle habite. Pourtant, quand tout s'est passé, deux mois auparavant, Lisbeth a vraiment été dérangée sur le coup. Si dérangée qu'elle a été incapable de bouger pour se secourir elle-même, on a dû la descendre à l'aide d'une échelle. Vraiment pas glorieux. La crise d'angoisse qu'elle a faite était l'une des plus violentes qu'il lui ait été donné de connaître. Même en thérapie, après la mort de sa mère, Lisbeth n'en a pas fait de telle. Son moral n'étant pas non plus au beau fixe après avoir revu Jaylen et subi ces nouveaux rapprochements qu'elle a adorés, elle a décidé quelques jours avant de refaire un peu la décoration de son appartement. Se le réapproprier. Redevenir maîtresse de son lieu de vie. Elle a viré son canapé, revu la disposition des différentes pièces de la maison et commandé de nouveaux meubles. Pour ça, elle a choisi d'aller chez un antiquaire, au lieu de racheter toujours du neuf... Donner une seconde vie à des objets qui ont déjà vécu, une belle opportunité d'inspiration pour l'illustratrice ! C'est d'ailleurs aujourd'hui qu'on doit lui livrer ses meubles. Lisbeth a demandé à plusieurs de ses amis de l'aider à tout réinstaller -car elle a quand même acheté des meubles lourds !- mais personne n'a répondu à l'appel. Elle espère qu'un voisin passera par-là, ou que c'est un vendeur qui viendra... Sinon, elle va être bien embêtée. Alors qu'elle se trouve encore dans la salle de bains, à arranger ses longs cheveux bruns comme elle le peut dans un chignon brouillon histoire de se dégager le visage, Lisbeth entend l'interphone de son appartement retentir. Elle se précipite en terminant d'enrouler son élastique autour de la grossière boule de cheveux sur le sommet de sa tête et répond. "Oui, bonjour ! Je descends !" lance-t-elle, toute guillerette. Raté, ce n'est pas un homme... Elles se débrouilleront sûrement ! Et l'ascenseur pourra peut-être les aider. Lisbeth enfile rapidement ses ballerines, ça ne rend pas très bien avec son jean rétro qui lui arrive au-dessus des chevilles, mais tant pis. Avant de sortir de son appartement, elle appuie sur le bouton qui sert à ouvrir la porte du bas de l'immeuble et attrape ses clés sur la serrure. La voilà descendant à toute vitesse les escaliers, tentant d'ignorer les traces de suie quand elle passe au niveau des premiers étages, où l'incendie avait eu lieu quelques mois plus tôt. "Me voilà ! "s'exclame-t-elle en ouvrant la grande porte de bois. Elle aperçoit, le long du trottoir, une camionnette avec une petite femme affairée au niveau de l'arrière. "Je peux vous aider peut-être ?" demande Lisbeth en s'approchant, après avoir glissé ses clés dans la poche arrière de son jean, juste sous la limite de sa chemise à carreaux bleue.  

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMer 15 Nov 2017 - 19:34


        
Just a scream in the dark black night

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Cole & Lisbeth
Quand ils se mettent tous deux à marcher dans la nuit noire à peine ponctuée de quelques lampadaires de-ci de-là, Lisbeth est plutôt contente, finalement, que Cole l'accompagne un peu. Certes, elle se sent redevable désormais, mais au moins elle est sûre de rentrer chez elle entière car elle se doute bien que si un homme ou une femme malintentionnée s'approche, Cole fera office de dissuasion, même s'il ne fait rien pour. C'est un truc avec lequel Lisbeth a appris à vivre : l'absence d'homme à son côté. Elle sait d'aventure que la présence d'un homme avec elle a beaucoup plus tendance à effrayer, lorsqu'une femme marche dans la rue. Les potentiels agresseurs se sentent en danger, et moins confiants. Un homme c'est fort, ça frappe. Lisbeth ne sait pas trop si Cole est de ceux-là, mais elle préfère se dire qu'il ne leur arrivera rien. La conversation prend une tournure plus agréable que quand ils étaient encore dans le bus, surtout que Lisbeth peut parler de ce qui la passionne et occupe le plus clair de son temps : son métier. Cole lui apprend que lui aussi fait partie de ceux qui rêvaient étant enfants de travailler dans l'art. Il est vrai que c'est un domaine qui attire, de par sa liaison directe avec les passions des individus. On ne travaille généralement pas dans cette branche pour faire en sorte d'avoir un boulot seulement alimentaire, même si certains métiers de la branche ne touchent pas directement à la création. Une fois que Cole a dit qu'effectivement Lisbeth avait de la chance, et après qu'elle a hoché la tête sans savoir si le jeune homme pouvait voir son mouvement, il reprend sur son activité à lui. ”Dans l'art aussi ? Pour faire quoi exactement ?” s'enquit Lisbeth. Si elle en avait la possibilité, elle lui proposerait de bosser à ses côtés, mais sur quoi et comment ? A sa connaissance, aucune place n'est disponible au salon de tatouage, et il faut déjà s'être fait un certain nom pour se lancer en freelance... Lisbeth doute que Cole ait un portfolio bien rempli, surtout qu'il ne souhaite d'ailleurs peut-être pas du tout se lancer dans la même branche que Lisbeth.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyLun 30 Oct 2017 - 17:27


        
Just a scream in the dark black night

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Cole & Lisbeth
C’est un nouveau rire léger qui s’échappe des lèvres de Lisbeth quand le dénommé Cole lui dit qu’il se sent moins seul. Le reste du trajet se passe dans un silence ponctué de quelques remarques sans trop d’intérêt. La brunette n’en veut pas à son sauveur, au contraire, elle a besoin de récupérer et de se calmer. Le silence l’aide à cela. L’arrêt visé par la jeune femme finit par arriver, et c’est dans un sourire qu’elle amorce un geste pour se lever de son siège. Elle lance un regard à Cole pour qu’il bouge un peu, car elle doit lui passer devant pour sortir de la rangée, et elle ne voudrait pas heurter ses jambes. Au même moment, il lui lance d’une voix très douce qu’il descend à cet arrêt-là. Lisbeth hausse les sourcils, tout en s’engageant dans l’allée principale du bus pour rejoindre la porte arrière de ce dernier. ”Si je me souviens bien, vous m’avez dit que vous deviez descendre à Pine Rivers, et ce n’est pas la porte à côté...” répond timidement Lisbeth, se doutant que c’est à cause d’elle qu’il se justifie de la sorte. Certes, elle trouve que Cole est très gentleman, de vouloir l’accompagner - si elle ne se trompe pas sur les intentions du jeune homme-, mais Lisbeth estime qu’ils ne se connaissent pas assez pour qu’il se sente obligé de la chaperonner de la sorte. Elle s’approche de l’une des barres verticales juste devant la sortie arrière du bus et s’y agrippe fermement. Sa tête lui tourne encore un peu ; certainement le résultat du trop plein d’émotions auquel elle a dû faire face pendant ce trajet en bus de nuit. Elle est vaccinée pour des semaines, là… Le véhicule s’arrête en douceur, et Lisbeth est la première à descendre. Cole la suit de près, ce qui lui arrache un léger sourire. Il est finalement descendu en même temps qu’elle pour s’assurer qu’elle rentre bien chez elle en toute sécurité. Quelle galanterie. Ils se mettent tous deux en marche, et l’étrange silence nocturne est vite brisé par Cole. Elle relève à peine le tutoiement. Il est en droit de cesser de la vouvoyer, après tout il lui a presque sauvé la vie. Ou du moins sa santé mentale. Lisbeth tourne son visage vers Cole et croise son regard, avant de lui répondre : ”Je suis illustratrice. J’ai la chance de pouvoir vivre d’une de mes passions...” avoue-t-elle dans un murmure. ”Et toi ?” demande-t-elle ensuite à son acolyte.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyVen 20 Oct 2017 - 3:04


        
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Cole & Lisbeth
Le poids qui se trouvait quelque part derrière l’estomac de Lisbeth s’envole littéralement quand l’homme qui l’a importunée descend du bus après l’arrêt de celui-ci. Le véhicule reprend doucement son trajet. Le dénommé Cole, désormais juste à côté de Lisbeth, lance qu’ils seront désormais tranquilles. Elle ne peut qu’acquiescer en haussant les sourcils. Elle a vraiment eu peur, cette fois. Elle n’en est pas à sa première fois de harcèlement dans un lieu public, mais c’est beaucoup plus inquiétant quand ça arrive le soir, quand personne n’est là pour prendre sa défense. Si Cole n’avait pas été là… Lisbeth n’ose même pas imaginer ce que l’homme alcoolisé aurait pu lui faire. Le chauffeur n’aurait certainement pas bougé, son travail est plus important que le reste. Est-il seulement capable d’entendre ce qui se passe dans le bus quand sa petite vitre de contact est fermée, au cours des trajets ? Lisbeth en doute fort. A côté d’elle, Cole ajoute que ce n’est pas grave pour les tickets. Sa dernière remarque fait rire Lisbeth, qui tourne à nouveau la tête vers lui. ”Quelques verres dans le sang ?”, s’enquiert-elle. Elle se demande si son sauveur est, comme elle, sous l’emprise de la boisson après une soirée. Ca ne l’étonnerait pas spécialement, il n’a pas l’air beaucoup plus âgé qu’elle. ”Alors nous sommes deux à être un peu éméchés,” ajoute Lisbeth directement après. Elle peut se détendre, maintenant, et ils peuvent changer de sujet. L’arrêt auquel elle souhaite arriver n’est plus qu’à quelques minutes, et le trafic à l’heure là lui permettra d’arriver rapidement à son domicile. Elle se demande néanmoins si Cole va descendre avec elle à son arrêt à Redcliffe, ou s’il va simplement continuer son trajet dans le bus jusqu’à sa destination à lui.

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyJeu 28 Sep 2017 - 3:54


        
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Cole & Lisbeth
Lisbeth essaie de rester maîtresse d'elle-même, après la peur qu'elle vient d'avoir, et qui la tenaille encore au font de ses entrailles. Elle sait d'aventure que c'est plutôt dangereux pour une femme seule de prendre les transports en commun et se balader dans la rue, surtout la nuit. Et ça ne devrait même pas l'être... Elle sent que la rage pousse doucement la peur en dehors de son corps. Ce n'est pas plus mal, il s'agit d'un sentiment qui rend bien moins vulnérable, au contraire. Elle a la rage de devoir se méfier, elle a la rage d'avoir la peur au ventre et de devoir se réparer encore une fois. Un incident pas très grave, somme toute, sur le plan physique, mais sur le plan psychologique ? Désormais, Lisbeth sait qu'elle y repensera à chaque fois qu'elle prendra le bus. Et même de jour. Elle sentira à nouveau l'odeur presque putride de l'homme qui s'est assis à côté d'elle, à la limite de lui faire des attouchements. Juste parce qu'elle est née femme. Juste parce qu'on la croit faible. Et face à ces situations, oui, elle l'est, Lisbeth... Son sauveur, toujours à deux sièges d'elle, l'informe qu'il s'arrête à Pine Rivers, et Lisbeth laisse échapper un soupir de soulagement. C'est encore après son arrêt. Ca veut dire qu'elle ne se retrouvera pas toute seule dans le bus, et en un sens elle se sent plus à l'aise à cette pensée. ”Ca doit vous coûter cher, en ticket, depuis l'extrémité de Bayside...” lui répond-t-elle. Elle a besoin de faire la conversation, de parler d'autre chose. De se calmer. Impérativement. Le sauveur déclare ensuite à Lisbeth qu'il aurait aimé faire plus, et surtout ne rien avoir besoin de faire. Pour toute réponse, la brunette hoche la tête en fermant les yeux. Son coeur bat de moins en moins fort dans sa poitrine. L'alcool et la peur ne font vraiment pas bon ménage. Mais Lisbeth, elle n'avait pas du tout prévu d'avoir peur, en rentrant simplement chez elle après cette soirée entourée d'artistes de tous horizons. L'inconnu près d'elle se présente sous le nom de Cole, et Lisbeth se met à sourire. Ses paupières se soulèvent, en même temps que ses fesses du siège. Elle se déplace un peu et vient s'asseoir juste à côté du dénommé Cole, pour lui tendre sa main encore un peu tremblante. ”Et moi Lisbeth.” Elle trouve qu'il a une tête à s'appeler Will, quand même. Cole ça lui va moins bien. Au même moment, le bus marque un arrêt. La jeune femme détourne son regard de Cole et voit que l'homme qui l'a importuné descend en titubant du bus. Ils ne sont plus que tous les deux. Le véhicule redémarre, et Lisbeth soupire grassement. Plus de danger. Normalement.


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMar 12 Sep 2017 - 3:09


        
Just a scream in the dark black night

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Cole & Lisbeth
Heureusement pour elle et pour la crise de panique qui commençait à monter, le sauveur de Lisbeth fait un pas juste après elle pour lui signifier qu’elle peut partir vers le fond du bus, qu’il la suit. Elle a la tête qui tourne, en marchant doucement vers l’endroit visé. Elle s’accroche à toutes les barres verticales qu’elle rencontre, s’agrippe parfois à celles au-dessus des sièges du bus de nuit. La lumière est toujours si blafarde que ça, dans les bus ? Ou bien est-ce parce qu’il fait nuit et qu’elle vient d’avoir très peur ? Peur qui n’est toujours pas passée, d’ailleurs. Même quand elle s’asseoit à la dernière rangée du bus, sur le siège le plus à l’extrémité, juste à côté de la fenêtre. Devant elle, deux autres sièges. Sur la même rangée, et à un siège de distance, le jeune inconnu qui l’a sauvée de l’homme vulgaire et ivre. Lisbeth tente de calmer sa respiration. De s’éloigner de son ancienne place a totalement laissé échapper le vent de panique qui soufflait discrètement en elle, et il faut qu’elle se ressaisisse. Le jeune homme reste dans le jeu, et Lisbeth s’efforce de tourner la tête pour lui sourire, juste au cas où l’autre devant les suive. Mais ce n’est pas le cas. Il a bougé vers l’avant du bus, non loin du chauffeur. Lisbeth peut réellement souffler, il a mordu à l’hameçon. Son sauveur a dû le remarquer aussi, mais il s’adresse à elle à un volume qui ne permet qu’à Lisbeth d’entendre ce qu’il dit. Il la tutoie, mais elle ne s’en formalise pas du tout pour le moment. Elle est bien trop encore sous le coup de l’émotion, et surtout bien trop reconnaissante. ”Oui ça va… et non, il ne m’a rien fait,” souffle-t-elle avant d’ajouter d’une petite voix : ”Je descends à l’arrêt du centre commercial, à Redcliffe.” L’inconnu tente de la rassurer, elle croise son regard de temps en temps même si le sien ne parvient pas à se fixer sur quelque chose. Elle est en état d’hyper-vigilance, et elle ne sait pas s’il lui reste des anxiolytiques à la maison. Lisbeth a bu, mais ça sera pas la première fois qu’elle procédera à ce mélange. Elle a l’habitude, ça la rend plus somnolente qu’autre chose. Pas plus mal après un tel épisode… Elle sent qu’elle va paniquer pour rien au moindre bruit une fois qu’elle sera dans son appartement. Finalement elle n’a pas tant hâte de rentrer que ça. ”T’inquiète pas, tu en as déjà fait beaucoup…” tente-t-elle à l’attention de son sauveur, en tournant un peu la tête vers lui. Ils sont encore loin de son quartier, de toute façon. Et l’homme va sûrement descendre avant. ”Merci, au fait...” murmure Lisbeth en plantant son regard apeuré dans celui de l’inconnu non loin d’elle.


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Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 YV4dgvCSujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySam 9 Sep 2017 - 4:11


        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Avant que Lisbeth ait même pu sortir son smartphone de son sac à main posé sur ses genoux, Jaylen lui répond qu’il vit seul, et qu’elle ne dérangerait par conséquent personne. Sans relever la tête, elle hausse légèrement un sourcil. Comment ça, il vit seul ? Comment un si bel homme peut ne pas avoir trouvé chaussure à son pied depuis qu’elle-même a laissé passer sa chance ? Assez lâchement, et surtout pour une bêtise, il fallait l’avouer. Mais les faits sont là, Lisbeth ne pourra plus être avec aucun autre homme comme elle l’a été avec Jaylen. Et de se retrouver en face de lui aujourd’hui, malgré les circonstances, le lui prouve à nouveau. En étant loin de lui et sans nouvelles, elle parvenait totalement à avancer. Et maintenant… Maintenant qu’elle sait qu’il n’a toujours pas fondé de famille, qu’il ne semble pas tant avoir avancé que ça sans elle, et qu’il vit seul, quelque chose -de malsain- dans un coin de sa tête lui souffle de tenter de le reconquérir. Cela sera peut-être vu comme un gros manque de respect. Certainement, même. Mais… Il vient tout de même de lui proposer de vivre chez lui quelques jours en attendant que la situation au numéro quarante-quatre de Redcliffe se débloque, et que l’illustratrice puisse retourner vivre dans son loft chéri. Cette dernière relève enfin la tête, mais ne croise pas le regard de son ex-fiancé, car celui-ci a tourné le sien en direction de ses collègues. Elle capte du mouvement du coin de l’oeil, les pompiers ont fini leur travail. Mais Lisbeth observe Jaylen, et son profil toujours aussi séduisant. Malgré la suie sur le visage, qui d’ailleurs ajoute un côté aventurier qu’elle ne parvient pas à ne pas trouver charmant. Il l’a sauvée, en dépit de ce qu’elle lui a fait. Même si c’est son travail, il aurait pu se montrer tellement plus désagréable... Comment a-t-elle pu rompre avec lui, deux ans auparavant ? Comment a-t-elle réussi à imaginer sa vie sans lui, même pour le protéger ? Lisbeth secoue légèrement la tête, en fermant les yeux, pour chasser ses pensées de son esprit, et se reconcentre sur son sac à main afin d’y trouver son téléphone. Jaylen finit par lui adresser de nouveau la parole, et elle lève son visage vers lui, intriguée. Il lui déclare qu’il doit retourner à la caserne, et lui informe qu’il lui suffirait de rester dans cette ambulance pour trouver un abri, à savoir chez Jaylen. Sans laisser à Lisbeth le temps de répondre, il récupère son casque d’entre ses mains qu’il glisse sous son bras et tourne les talons. Lisbeth reste coite, quelque instants. Que faire ? Accepter sa proposition au risque de le faire souffrir ? Ou se rendre à l’hôtel sans faire d’histoires et retourner dans l’ombre, là où elle était visiblement si bien jusqu’alors ?
      

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyJeu 7 Sep 2017 - 18:05


        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Même si son appartement et tout ce qu’elle possède ont été épargnés des flammes et de leur pouvoir destructeur, Lisbeth sait qu’elle ne pourra pas retourner y vivre tant que certains travaux pour consolider les premiers étages auront été faits. Des vapeurs vont certainement monter jusqu’à chez elle, entre autres problèmes que cet incendie va causer dans l’immeuble. Elle est toujours en pyjama, et sans possibilité de remonter jusqu’à son loft pour récupérer quelques affaires. Vraiment pas en veine, la Montgomery, ces derniers temps… Et en prime, c’est son ex-fiancé, à qui elle a brisé le coeur deux ans auparavant, qui l’a sauvée. Elle lui est redevable, et elle le sent bien dans son regard, après qu’il lui a annoncé que son loft est sain et sauf. Un silence s’installe. Lisbeth baisse la tête, remercie Jaylen, et les mouches autour d’eux font encore un peu entendre le battement de leurs ailes, jusqu’à ce qu’un homme que Lisbeth ne connaît pas s’approche d’eux. Elle lève la tête et écoute ce qu’il a à dire. Apparemment, il ne parvient pas à joindre toutes les assurances requises pour la reconstruction rapide de ce qui a été détruit, et conseille à Lisbeth, comme aux autres locataires qui écoutaient autour, d’aller vivre chez un proche le temps que la situation se débloque. Sauf que Lisbeth n’a personne à qui demander ça, et quand l’homme s’éloigne d’elle, de Jaylen et des autres locataires, toute envie de vivre quitte son regard. Elle n’a de cesse de mirer en direction du sol, figée. Elle a beau réfléchir, elle ne voit aucune solution à part l’hôtel. Et elle est en pyjama. Elle n’a même pas de veste, et heureusement que les hivers ne sont pas rudes en Australie. Elle a pris son sac à main en quittant son appartement, ainsi que son téléphone qui est désormais rangé dans ce dernier. Tiens, elle n’en a pas pris le chargeur… Complètement désespérée, Lisbeth enfouit son visage dans ses mains après avoir remonté ses genoux contre son buste. Le sol de l’ambulance n’est pas très confortable et la douleur remonte depuis ses fesses jusqu’à ses épaules, mais pour l’instant il s’agit du cadet de ses soucis. Elle en oublierait presque Jaylen tant cette situation l’effraie. D’ailleurs, lui commence une phrase, ce qui fait que Lisbeth relève son visage dans sa direction. Pendant qu’il parle, elle tente de ne pas trop le fixer, car ce qu’il lui annonce est de taille. Elle rougit de plus belle, et commence à balbutier une excuse pour ne pas accepter sa proposition. Il l’a sauvée des flammes, c’est déjà bien suffisant aux yeux de la jeune femme. Elle s’imagine que la nouvelle compagne de Jaylen ne verrait pas cela d’un très bon oeil, ou son enfant, s’il en a eu un… Elle ne sait rien de sa nouvelle vie, elle ne sait plus rien de lui depuis qu’il a passé la porte de leur appartement, le jour où elle a décidé de rompre avec lui pour lui épargner toute la souffrance qu’elle allait devoir afficher depuis l’hôpital. Et même si à l’époque elle lui avait épargné cela, voilà qu’elle recommence aujourd’hui, de façon tout à fait involontaire. La vie est étrangement faite… ”Je ne peux pas accepter Jaylen, je ne voudrais pas te déranger, et encore moins déranger ta famille,” finit-elle par répondre, presque dans un murmure. Elle ira à l’hôtel, d’ailleurs elle devrait commencer à en chercher un dans le coin. Avant d’avoir fini sa phrase à l’attention de Jaylen, Lisbeth a déjà plongé sa main dans son sac à main afin d’en sortir son téléphone.
      

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyJeu 7 Sep 2017 - 3:32


        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Assise à-même le sol de l’ambulance et les jambes dans le vide, Lisbeth a laissé son corps choir contre un carton de compresses qui se trouve juste à côté d’elle. Elle souffle. On a terminé de lui prendre la tension et on lui fait boire beaucoup d’eau. Elle ne semble pas présenter d’intoxication à la fumée, et elle en est quand même soulagée. La crise d’angoisse qui l’emprisonnait jusque là dans ses vieux souvenirs est enfin passée. Elle a le regard tourné en direction de son immeuble. Elle surveille ses quatre fenêtres, au dernier étage. Elle attend d’y voir des flammes, elle est persuadée que tout va partir en fumée d’ici peu. Lisbeth se demande aussi ce qui a pu causer cette explosion dans l’un des premiers étages. Elle ne connaît pas vraiment ses voisins, elle se voit mal aller les voir pour leur demander… Elle ne sait même pas s’il y a eu des blessés. Il y a de l’agitation dans toute la rue désormais. Les voitures n’y passent plus. Sûrement à cause du périmètre de sécurité. Lisbeth se met à soupirer. Elle hèle un pompier qui passe non loin d’elle et lui demande, avec une pointe d’inquiétude dans la voix, comment se passent les opérations. Le pompier hausse les épaules et lui lance que tout ira bien. Ils disent tous cela… Elle se remet contre son carton, et ferme quelques instants les yeux. Elle n’a pas revu Jaylen depuis tout à l’heure. Elle en a conclu qu’il s’agissait d’une hallucination, d’autant plus qu’avec tous les soucis liés à l’incendie et tous les souvenirs poisseux dans son esprit elle a presque réussi à oublier qu’elle avait pris son sauveur pour lui. Quelle histoire… Lorsque les paupières de Lisbeth se soulèvent à nouveau, elle monte instinctivement son regard sur le dernier étage de l’immeuble encore sûrement rongé par les flammes. Pour le moment, les fenêtres de son loft sont toujours aussi noires. Il ne semble pas y avoir de lueur caractéristique de la présence d’un bout du feu. Ca la rassure un peu, mais pas complètement. Les yeux à nouveau fermés, Lisbeth est distraite par un bruit soudain dans la foule. Les gens se mettent à applaudir. Intriguée, elle déplace légèrement le haut de son corps et voit un petit tas de pompiers sortir de la porte principale de l’immeuble. Elle entend vaguement l’un d’eux lancer que le feu a été maîtrisé, et les applaudissements reprennent de plus belle. Parmi ceux qui tapent dans leurs mains, Lisbeth reconnaît les deux voisins avec qui elle a constaté l’incendie, sur la rambarde de l’escalier du dernier étage. Elle se rassoit, attendant la suite des événements. Puis, devant eux passe soudain Jaylen. Elle ne le lâche pas du regard, elle croit qu’elle rêve encore. Contrecoup de l’émotion. Il s’approche, et lui sourit. Dans ce geste, Lisbeth retrouve le visage de celui dont elle a dû se séparer à contrecoeur. C’était plus facile de se passer de lui en s’imaginant qu’il avait complètement refait sa vie dans une autre ville. C’était plus facile de ne pas penser à lui en sachant qu’elle l’avait vu pour la dernière fois lorsqu’elle avait rompu avec lui. Elle n’ose pas lui sourire en retour, elle n’en a pas le droit. Sauf quand elle écoute ce qu’il lui annonce. Elle souffle, plus de honte face à Jaylen que de soulagement, et se met à sourire. Il est toujours aussi beau, même avec de la suie sur le visage. Lisbeth rougit un peu, avant de baisser la tête tout en murmurant : ”Merci… De me dire ça, et… de m’avoir sauvée.” Elle sait maintenant qu’elle n’avait pas rêvé, et que son sauveur était effectivement Jaylen. Elle qui rêvait de le revoir depuis qu’elle était arrivée à Brisbane et qui comptait sur Deirdre pour l’aider à y parvenir, maintenant qu’elle se trouve face à lui elle ne sait pas trop quoi lui dire. Elle ressent surtout une honte énorme, et a une furieuse envie de disparaître dans le caniveau pas loin.  
      

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMar 5 Sep 2017 - 3:01


        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Après avoir crié aux forces d’intervention en bas dans la rue qu’elle était seule, Lisbeth s’est éloignée de la fenêtre sans sommation en rabattant la vitre pour ne pas faire d’appel d’air. Elle se sait pas si elle est censée y rester pour prouver qu’elle est en vie et que le feu n’a pas encore commencé à prendre dans son appartement. Elle ne sait plus rien, puisque là tout ce qui tourne dans sa tête ce sont des souvenirs de ce jour où elle a perdu à la fois son papa et sa soeur jumelle, aux alentours de ses dix ans. Elle se rappelle à peine de ce qui s’est passé après. Comment elle s’en est sortie. Ce dont elle se souvient, c’est le cadavre de sa soeur dans un petit sac en plastique noir. Ce n’était pas une taille adulte. Elle était au jardin avec sa mère quand le feu s’était déclaré. Elles regardaient les étoiles, et l’explosion… Le gaz, avait-on dit, quelques jours après. Lisbeth s’est assise contre le bras du canapé, à-même le sol. La moquette du salon n’est pas très confortable, mais sur le moment tous ses sens sont anesthésiés. Elle a replié ses jambes contre son buste, a entouré le tout de ses petits bras. Elle a posé la tête sur ses genoux. Elle tente de respirer, elle est près du sol comme on lui a déjà appris à se mettre pour échapper au maximum à la fumée. Le son des sirènes de pompiers en bas ne lui parvient plus, jusqu’à cette seconde où il traverse l’épais nuage gris dans son appartement pour faire vibrer ses tympans. Très légèrement, mais assez pour la sortir de sa torpeur. Elle distingue un mouvement au niveau de la fenêtre. Une silhouette. Un être humain. Qui a l’air de porter un casque, et d’être très vêtu. Lisbeth a les yeux plissés, la fumée pique. Des larmes viennent mouiller ses yeux. La silhouette ouvre la fenêtre restée déverrouillée et se jette dans l’appartement. Il semble s’agir d’un homme, Lisbeth n’est pas sûre… Elle ne voit pas grand chose. Il s’approche, elle a presque envie de sourire, elle se sent en sécurité. Elle voit son reflet dans la visière du casque, il dit quelque chose qu’elle ne comprend pas -certainement une question pour lui demander si elle va bien- et elle se laisse doucement relever pour être guidée vers la fenêtre. Il la soulève délicatement pour lui faire traverser la fenêtre restée ouverte. Lisbeth se retrouve dans une sorte de nacelle, le genre de truc qu’elle a déjà vu à la télé. Les larmes coulent désormais franchement sur ses joues qu’elle sent souillées par la fumée de l’incendie. Dans sa main se trouve toujours son téléphone. Sur son épaule, son sac à main qu’elle n’avait pas retiré. Pendant que la nacelle descend, elle prie tous les saints qu’elle connaît pour que cela ne soient pas les seuls restes de son appartement. Lisbeth ferme les yeux et respire le plus calmement qu’elle peut l’air frais de l’extérieur. L’hiver n’est pas encore tout à fait fini. Elle entend que le pompier qui l’a secouru lève sa visière. Même si elle a le visage trempé et qu’elle ne ressemble certainement à plus rien, elle s’en moque. Elle est passée à côté de la mort, il ne lui en tiendra pas rigueur. Elle tourne son visage vers lui, et reconnaît Jaylen, à travers ses yeux embués de larmes qui n’attendent que de s’écouler. ”Jay...len ?” parvient-elle à articuler alors qu’il lui demande au même moment si elle n’a rien. De la fumée étant passée dans sa gorge, Lisbeth se met à tousser fortement. Ca brûle un peu, mais elle aurait pu subir bien pire. Mourir, par exemple. Sa tête se remet à tourner, elle ferme les yeux. La surprise de tomber sur Jaylen lui coupe encore plus le souffle. Et surtout dans ces conditions. La nacelle ne met pas bien longtemps à arriver en bas, Lisbeth n’a même pas le temps de calmer sa toux rauque qu’ils sont tous deux arrivés en bas de l’immeuble, de l’autre côté de la rue. Lisbeth tente un regard autour d’elle, sa main avec son téléphone toujours devant sa bouche pour ne pas tousser à la figure Jaylen qui, après qu’elle l’a quitté deux ans auparavant, vient de la sauver des flammes de son immeuble. Un périmètre de sécurité a été installé devant l’entrée de son immeuble, au 44. Sa quinte de toux se calme un peu. Plein de gens tentent de lui venir en aide. Pas loin, il y a ses voisins. Lisbeth a envie de s’effondrer en larmes au sol et de ne plus bouger. Elle ne croit pas à tout ça, elle doit certainement rêver. Surtout pour qu’il y ait Jaylen… On la conduit près d’une ambulance dont elle reconnaît la croix rouge sur la porte arrière. On la fait asseoir, on lui donne de l’eau. Elle boit, tousse à nouveau. On commence à lui prendre la tension. Jaylen a disparu de son champ de vision. Oui, elle a sûrement rêvé, et vu en ce pompier son ex-fiancé sous le coup de la panique…  
      

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySam 2 Sep 2017 - 17:16


        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
C’est l’une de ces après-midi où Lisbeth n’a rien d’autre à faire que tuer le temps chez elle. Tout le travail qu’elle avait en retard a été terminé la veille. Il n’y en avait pas non plus des tonnes, mais assez pour décourager les plus procrastinateurs. Ses pensées sont troublées par une rencontre inattendue qu’elle a faite le week-end passé, à peine quelques jours auparavant. Lisbeth est dans une ambivalence totale, elle ne sait pas trop quoi faire de cette entrevue qui a eu lieu, après quasiment un an d’ignorance. Bien sûr, ce n’était pas elle qui était responsable de ce silence, du moins pas directement. C’est Deirdre, qui avait choisi de ne plus donner de nouvelles à Lisbeth, mais ça, elle ne l’a appris qu’en la revoyant. Trop gentille et naïve pour imaginer qu’on la déteste sciemment, Lisbeth ne s’était jamais dit que le coeur de Deirdre était plein d’une rancoeur qui n’était même pas la sienne. Maintenant, Lisbeth ne peut qu’espérer que son -ancienne- amie digère la rupture avec son frère dont elle est responsable. Le temps fera son affaire… sûrement. S’il a pu le faire pour permettre à Lisbeth de retrouver le goût de vivre, il peut certainement aider les deux femmes à se retrouver, un jour. C’est sur ces pensées que Lisbeth termine de se faire le café dont elle avait envie depuis une heure, mais pour lequel elle était trop prise dans son film. Ayant enfin trouvé le courage de se lever du confortable canapé, elle le perd bien vite en se rasseyant, sa tasse entre les mains. Au moment où elle appuie sur la télécommande du lecteur blu-ray pour remettre son film en route, un vacarme assourdissant retentit quelque part en-dessous de son appartement, dont le sol tremble soudain sans ménagement. Un peu de café brûlant s’échappe de la tasse de la brunette, qui émet un cri sous le coup de cette surprise et qui manque de lâcher la tasse entière. Sans se préoccuper du liquide qui a coulé à la fois sur ses mains et sur le canapé en cuir, Lisbeth se lève et se dirige vers sa porte d’entrée. Elle sort dans le couloir, où deux autres locataires tout aussi surpris se trouvent également. Ils s’interrogent tous du regard avant de se pencher sur la cage d’escalier, au bout du couloir, où se trouve aussi un ascenseur. De la fumée émane d’un des premiers étages, et les trois locataires du haut se disent qu’il faudrait peut-être appeler les pompiers. Quelqu’un crie, des gens sortent de leurs appartements et se mettent à courir dans la cage d’escaliers, plus bas que là où la fumée s’échappe. “Appelez les pompiers ! Il y a eu une explosion !” entendent-ils tous les trois. Lisbeth se replie en courant dans son appartement et se saisit de son téléphone qui est resté sur le canapé, mais avant qu’elle ait pu entendre la tonalité ce sont des sirènes assourdissantes qui la font sursauter. Les pompiers sont déjà là, quelle rapidité ! Elle se penche à ses fenêtres, plusieurs camions sont en bas, des hommes sont déjà en train de s’affairer. Lisbeth reconnaît un de ses voisins, soutenu par l’un des pompiers qui le met en sécurité de l’autre côté de la rue où des badauds se sont arrêtés pour regarder la scène. Lisbeth décide de sortir en vitesse elle aussi, et attrape une paire de ballerines dans son meuble à chaussures. Elle s’en fiche pas mal, de devoir sortir en pyjama, y’a urgence. Elle prend son sac à main au cas où, tentant d’ignorer la crise d’angoisse qui monte en elle. Ce n’est pas la première fois qu’elle doit faire face à un incendie. Le dernier qu’elle a vécu lui a pris sa soeur jumelle et son père. Elle n’a personne à sauver ici, mais l’idée de perdre une nouvelle fois tout ce qu’elle possède dans sa maison la terrifie. Son appartement, elle y tient. A ses affaires également. Ses dessins. Ses peintures. Ses vêtements. Sa collection de films à l’eau de rose. Tout ce qu’elle possède se trouve dans cet appartement de Redcliffe, et elle n’a aucune envie qu’il finisse rongé par le feu comme l’a été sa première maison lorsqu’elle était encore une enfant. Elle ne prend pas la peine de fermer la porte de son appartement et se rend dans le couloir. Les deux autres voisins du palier ont disparu, ils ne sont plus au bord de la cage d’escaliers là où Lisbeth les a laissés pour aller appeler les pompiers depuis son téléphone qui était resté dans son appartement. La fumée noire est bien plus présente que deux minutes auparavant. Elle est montée jusqu’au dernier étage, et commence à envelopper Lisbeth qui tente de descendre quelques escaliers. La chaleur est remarquable, et l’illustratrice se demande vraiment si elle pourra descendre. Elle appelle à l’aide, et personne ne lui répond. Ils sont certainement tous déjà descendus, plus réactifs qu’elle -ou plus égoïstes étant donné que Lisbeth a perdu du temps en voulant appeler les pompiers-. Le feu a pris dans l’un des premiers étages, et la cage d’escaliers est désormais envahie par une lueur orangeâtre que Lisbeth n’apprécie pas du tout. Elle se retient de respirer et descend encore d’un étage, avant de se rendre compte qu’elle ne pourra ni passer la fumée épaisse ni les flammes qui lèchent la rampe un peu plus bas. Il n’y a que quatre étages, Lisbeth n’est pas bête. Elle sait que les flammes seront là dans peu de temps. Qu’une seule solution : passer par l’extérieur. Tentant de garder un maximum son calme, elle remonte en vitesse l’étage qu’elle a descendu et retourne dans son appartement avant d’ouvrir l’une de ses fenêtres. Elle sait qu’il ne faut techniquement pas, que ça risque de faire un appel d’air, mais a-t-elle un autre choix ? Elle se penche à sa fenêtre, toujours son téléphone en main, et hurle en direction de la rue, en bas. Des pompiers lèvent la tête, l’un d’eux prend un mégaphone et lui demande si elle est seule. Lisbeth hurle que oui, du plus fort qu’elle peut, et on tente de la rassurer, mais elle n’entend pas grand chose, ses oreilles commencent à bourdonner. La crise de panique monte. Sa tête tourne, elle se retire de la fenêtre et sent les larmes monter, alors que sa respiration se fait de plus en plus saccadée bien qu’elle tente de la contrôler. Elle est tétanisée par la situation, persuadée qu’elle va y passer.
      

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyMer 30 Aoû 2017 - 17:40


        
Just a scream in the dark black night

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Cole & Lisbeth
Même quand elle a tourné la tête vers la fenêtre, l’homme continue d’adresser la parole à Lisbeth. Elle n’a plus envie de lui répondre. Elle l’a déjà fait une seule fois, et elle trouve que c’était bien trop pour ce qu’il semble chercher. Peut-être est-il alcoolisé au possible, mais cela ne le dispense pas de se comporter de manière correcte avec ce qui l’entoure… L’illustratrice est terrifiée que l’homme commence à se rapprocher physiquement d’elle. Les deux sièges de bus sont déjà bien collés, mais elle a réussi à mettre un peu de distance en se rapprochant de la fenêtre. Et elle semble presque ne faire qu’un avec elle… Non, elle ne peut plus s’en rapprocher. Evidemment, ce qu’elle redoutait finit par arriver, quelques secondes à peine après. Elle sent un mouvement tout contre elle. Quelque chose vient à la rencontre de sa hanche. Le cerveau de Lisbeth fonctionne à la vitesse de l’éclair. Elle se demande à la fois quelle partie de l’homme peut être entrée en contact avec sa hanche, que ferait le chauffeur si elle se mettait à crier, si l’alcoolisé la suivrait si elle partait en direction d’une autre place, si elle devait le frapper pour qu’il la laisse tranquille… Tant d’informations qui passaient à toute vitesse entre ses neurones. Soudain, une voix hélant le prénom “Carol” la sort de sa torpeur involontaire. Elle stoppe son activité cérébrale pour quelques secondes et tourne le visage en direction de l’allée, où l’homme qu’elle avait vu plus au fond dans le bus se tenait, à l’une des barres de soutien. Lisbeth hausse un sourcil, se demandant ce qu’il cherche à faire, mais elle comprend bien vite lorsqu’il s’adresse de nouveau à elle avec un regard lourd de sous-entendus. Il cherche à l’aider. Sentant les larmes lui monter aux yeux, Lisbeth trouve le courage de se lever. Le contact d’origine inconnue disparaît de contre sa hanche. Un léger vertige la prend. Elle s’agrippe à la barre à laquelle l’homme du fond du bus se tient, pendant que ce dernier demande à l’inconnu alcoolisé s’il peut s’asseoir à sa place, à côté de sa prétendue cousine. ”Oh, allons plutôt nous asseoir au fond du bus Will, tu veux ? On a des tas de choses à se raconter, c’est surprenant de te croiser ici !” fait Lisbeth sur le même ton enjoué que son sauveur et en lui donnant une tape sur l’épaule. Pour accompagner ses paroles, elle fait un pas en direction de l’arrière du bus, et supplie l’homme du regard de lui accorder cette faveur, même s’il a déjà commencé à la sortir d’affaire. Elle a envie de s’éloigner le plus possible de cet homme insistant et parfaitement vulgaire.


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptySujet: Just a scream in the dark black night → Lisbeth    Tag ffffff sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 8 EmptyDim 13 Aoû 2017 - 16:25


        
Just a scream in the dark black night

I am good, I am grounded, Davy says that I look taller. I can’t get my head around it, I keep feeling smaller and smaller. Remember when you lost your shit and drove the car into the garden, And you got out and said I’m sorry to the vines, and no one saw it.
Cole & Lisbeth
Le cercle réservé aux artistes n'est pas si fermé qu'on pourrait le croire. La preuve, même en s'étant installée à Brisbane il y a moins d'un an, Lisbeth parvient à se faire inviter dans des soirées techniquement réservées au haut-gratin artistique de la ville. Elle peut presque croire qu'elle en fait partie, tant on souhaite l'intégrer. Presque... car son côté solitaire prend toujours bien vite le pas, et elle est incapable de rester bien longtemps entourée. Cette soirée se déroulait à Bayside, aussi, connaissant son penchant pour le bon vin, Lisbeth avait préféré s'y rendre en bus afin de ne pas dépenser des milles et des cents pour un taxi qui la conduirait de son domicile à sa soirée et inversement. Il y avait des bus jusqu'après minuit, pourquoi donc s'embêter avec un taxi hors de prix ? Elle n'en était pas à sa première fois dans les transports en commun, bien loin de là. Seulement, le soir... Il y avait toujours cette petite appréhension qu'elle détestait. Cette peur que quelqu'un la prenne pour cible. Plusieurs de ses contacts lui ont demandé comment elle était venue à la soirée, et surtout comment elle comptait repartir. Tous masculins. Et Lisbeth n'est pas naïve. Du moins... pas de cette façon-là. Elle se doute que s'ils s'enquièrent d'une telle information, ce n'est pas pour en faire un tableau. Aussi a-t-elle préféré le bus. L'arrêt de la ligne qui la conduirait directement chez elle n'était pas très loin de la maison dans laquelle tous ces artistes avaient été invités. Elle avait fait de timides sourires aux passants qu'elle avait croisés alors qu'elle attendait son bus. Tous lui avaient répondu, avec plus ou moins de compassion. Une femme seule... C'est soit qu'elle n'a pas d'amis, soit qu'elle s'est faite abandonner. Lisbeth connaît bien ce genre de pensée, elle s'en inquiète souvent pour les autres. Le bus était arrivé, et elle était simplement montée dedans après avoir payé son billet au chauffeur, qui l'avait, lui aussi, regardée avec cette petite lueur de compassion entre ses iris. Désormais assise, la jeune illustratrice se sent un peu plus rassurée, mais pas complètement. Elle a cette sorte de sixième sens, elle attend que quelque chose se passe, et elle sait que cela va arriver. Ce qu'elle ne sait pas, c'est comment elle pourrait réagir. Elle se contente de croiser les doigts, de regarder innocemment par la fenêtre en feignant d'ignorer la fatigue qui la prend. L'effet de l'alcool n'arrange pas ses affaires. Le bus continue son petit bonhomme de chemin, jusqu'à un arrêt. Lisbeth se redresse un peu sur son siège, et se retourne vers l'arrière du bus. Il n'y a pas grand monde dedans, seulement un autre homme qui semble avoir, comme elle, tout juste la trentaine. Elle se remet dans le sens de la marche, tenant bien son sac sur ses genoux, et regarde avec une discrète attention l'homme qui est en train de monter dans le bus. Il peine à payer sa place au chauffeur, et Lisbeth hausse un sourcil. Il termine, elle tourne la tête en direction de la fenêtre, à sa droite. Pourvu qu'il ne la remarque pas, pourvu qu'il aille s'asseoir derrière, loin d'elle... Elle se risque à un rapide coup d'oeil en direction de l'avant du bus, il est juste devant elle, il lui sourit grassement en se tenant à la barre avoisinant les deux sièges devant Lisbeth. Elle lui rend son sourire, et détourne immédiatement le regard, pour lui signifier qu'elle n'a aucune envie de parler. Et surtout pas à... quelqu'un dans ce genre. Le bus redémarre. Lisbeth serre les deux lanières de son sac entre ses doigts, qu'elle sent blanchir peu à peu. Elle tente de le cacher, mais elle est terrifiée par cet homme qui se trouve à quelques centimètres d'elle et qui ne la lâche pas des yeux. "Hey." finit-il par lui lancer. Elle ne répond pas. Feint de n'avoir rien entendu. Mais il recommence, sur un ton plus fort et plus insistant. "Hey la belle assise, là." C'est presque un grognement, et Lisbeth se sent plus irritée qu'apeurée, désormais. "Quoi ?" elle finit par répondre, en tournant vivement la tête vers lui. Elle espère que son ton va le faire fuir, mais il sourit de plus belle et vient s'asseoir juste à côté d'elle. Elle a un léger mouvement de recul alors qu'il lui demande ce qu'elle fait aussi tard et aussi seule dans un bus. Tout à coup, elle hésite entre se lever pour se rapprocher du chauffeur, et se lever pour demander un arrêt et prendre le bus suivant de la ligne, mais il lui faudrait rester au moins une demi-heure seule dehors... Espérant que l'homme se lasse, elle reste silencieuse et tourne la tête avec véhémence en direction de la fenêtre, croisant intérieurement tous les doigts qu'elle imagine pour qu'il la laisse tranquille ou que son arrêt soit le prochain.

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