Jamais je n'aurais imaginé que les conversations des habitants de Brisbane puissent venir entretenir la parole lors de notre repas. Mais il fallait croire que les conversations à la mode pouvaient se rependre très rapidement même chez nous. Heureusement nous avions aussi réussi à parler d'autre chose afin de ne pas sombrer dans les quand dira t-on.

Puis Isy voulu savoir ce que j'avais fais pour occuper mes journées et mes soirées. Je lui avais fait un récapitulatif bref qui à mon sens n'avait rien d'incroyable ou de palpitant. Une simple broderie terminé qui semblait intriguée mon époux sur ce que je souhaitais en faire. J'avais pensé lui donner pour qu'il tente un échange lors d'un de ses voyages. Elle serait peut-être utile. "Je peux essayer, si tu le souhaites. Il y a quelque chose que tu aimerais que je te ramène ?" Je secouais doucement la tête, "Tu trouveras bien une utilité et je n'ai besoin de rien !" Je souriais légèrement avant d'indiquer à mon époux qu'une famille importante de Brisbane souhaitant nous recevoir à leur table.

Je n'eus pas le temps, a moins que ça ne soit l'envie, de répondre à Isaac. Il faisait grimper dans mon être le désir et l'envie de partager un moment charnel. Je sentais ses lèvres et ses mains glisser sur mon corps et je l'invitais malicieusement à venir poser sa main sur mon intimité. Les mouvements à travers le tissu de ma robe, faisait échapper des soupirs de plaisirs que je tentais de réfréner en mordant mes lèvres. Il avait toujours eu beaucoup d'effets sur ma personne et je ne pouvais pas lui résister, surtout lorsque le manque était installé.

Docilement je me laissais faire alors que ses mains venaient ce planter sous mes fesses pour me poser sur le comptoir de notre cuisine. J'enroulais mes bras autour de son cou tandis que son regard venait se poser sur ma personne. "Comment fais-tu pour être plus belle chaque jour ?" Je souriais tout en lui rétorquant, "Ne dit pas n'imp..." Sa bouche venait se coller contre la mienne dans une danse bien connu.

J'estimais que mes broderies ne valaient sûrement pas grand-chose, du moins pour être vendu, mais troqué peut-être. En revanche, je n'avais besoin de rien et je ne voyais pas exactement ce que Isy pouvait me ramener. Il fallait dire que ne connaissant pas la valeur de mes travaux, il était délicat de demander quoi que ce soit. "Ah oui, tu n'as besoin de rien ? Serais-tu une femme comblée ?" C'était le cas, je ne manquais de rien et j'avais la chance d'avoir un époux qui m'écoutait et me faisait passer en priorité quand c'était nécessaire. J'étais loin de vivre la même chose que certaines de mes amies, malheureuses dans leur ménage.

Les lèvres du Jensen venait se perdre sur mon épiderme légèrement coloré par le soleil, bien que je faisais attention de respecter un petit peu les modes. La peau blanche était bien vu, mais ce n'était pas toujours évident dans un pays où le soleil aime briller. Finalement, le sujet dériva doucement avant de finalement disparaître pour laisser place uniquement à la joie de nos retrouvailles et aux messages de nos corps. L'absence avait été de courte durée, mais suffisante pour provoquer en nous une réaction en chaîne de désir et de passion.

Je me retrouvais bien vite assise sur le comptoir de la cuisine à profiter des baisers et des caresses de Isaac. Ma respiration était plus rapide et je pouvais sentir la chaleur grimper dans mes veines.