Le gosse ne représentait pas une menace en lui-même, et pourtant, il s’agissait d’une épine dans un plan parfaitement paramétré - du moins aux yeux du brun. Avec un peu de chance, il ne s’agissait que d’un otage de plus qu’il aurait vite fait de balancer avec les autres, tandis qu’ils pourraient reprendre le déroulement initial du braquage, qui ne saurait souffrir aucun retard. Mais qu’est-ce qu’un gamin pouvait bien foutre dans les toilettes du directeur? Ce fut Ezra qui apporta la réponse à cette question - après tout, il fallait toujours qu’il sache tout mieux que tout le monde. “Laisse tomber Clyde, c’est le gamin du directeur.” Clyde baissa son arme à son tour, plus emmerdé qu’autre chose que son ancien ami possède davantage d’informations que lui, et pourtant, il s’agissait bien de la réalité. “C’est qu’un branleur on pourra rien en faire.” Un otage de plus ou de moins, en effet, cela ne changeait pas grand-chose à leur plan. Aux yeux du monde, le gamin n’avait pas plus de valeur qu’un autre, et pourtant, il était un argument de poids face au directeur qui pourrait leur faciliter la tâche s’il se pliait à leurs demandes.

Le gosse avait commencé à pleurer, le choc faisant sans doute petit à petit son chemin dans son esprit. “Rhabille toi au moins, j’ai pas besoin de voir plus d’horreurs que sa gueule à lui aujourd’hui.” Nice. Clyde hocha la tête comme s’il s’agissait d’un compliment, puisqu’après tout il n’en attendait rien de moins de la part d’Ezra. “Tu penses aller où comme ça là?” Cela n’avait échappé à personne que le gamin s’était lentement dirigé vers la sortie, comme s’il espérait passer outre les braqueurs qui quatre, et armés - autant dire, une barrière infranchissable. Clyde vint poser une main sur l’arme d’Ezra, comme pour le dissuader de perdre son temps à faire peur à un gamin qui ne présentait littéralement aucun danger. Pour autant, il n’était pas bon de s’opposer au brun face à un otage, et il se retint donc de placer une remarque amère quant au besoin d’Ezra de se montrer comme l’homme fort de la situation. “On peut rien en faire mais son père pensera sûrement différemment.” Contre toute attente, la présence du gamin était peut-être une aubaine plutôt qu’un raté - et ils n’avaient plus vraiment le choix, alors il valait mieux le voir ainsi. “Garde ton flingue pour lui mettre la pression à lui.” Et quelle belle vision que celle d’un père prêt à ouvrir toutes les portes pour eux tant qu’ils ne touchaient pas un cheveu de son fils.

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Ca venait lui pomper l’air de façon grandiose, à Ezra, de tomber sur un gamin de la sorte alors que son plan ne comportait initialement aucune faille - et il insistait beaucoup sur ce point là, dans ses pensées, de celles qu’il ne communiquait pas au reste de l’équipe et aux imposteurs de rôle. Le fait qu’un otage se relève en trop n’était pas tant le problème, mais bien qu’il s’agissait là du fils du directeur. Le gamin pouvait connaître des secrets concernant les lieux que d’autres otages n’auraient pas en mémoire, en pensées. S’ils arrivaient à lui tirer les vers du nez, cela pouvait s’avérer être utile. Sinon, il serait un poids mort pour cette opération - et Ezra ne voulait aucun poids mort supplémentaire.

Alors, il vint lever son arme en direction du jeunot qui commençait déjà à vouloir s’enfuir. Son doigt venait chatouiller la détente, n’était qu’un cheveu de venir appuyer sur cette dernière de façon franche et sèche. Et il aurait surement sauté le pas si Clyde n’était pas venu poser sa main sur l’arme du Beauregard. Toujours là quand il fallait pas, celui là; il pouvait pas se contenter de se mêler de ses affaires pour une fois. « On peut rien en faire mais son père pensera sûrement différemment. » Ezra vint serrer les mâchoires davantage, faisant quelques secondes de silence s’envoler avant de venir lâcher la détente. « Garde ton flingue pour lui mettre la pression à lui. » Il ne viendrait pas l’admettre à haute voix, mais le Wakefield avait raison. Là où Ezra était prêt à lui faire sauter la cervelle sur place pour gagner du temps - il allait rapidement en manquer cruellement, de temps -, Clyde avait réfléchi un brin plus loin que sur l’instant présent. Et un père serait forcément prêt à faire quelque-chose si cela permettait de garder sain et sauf son gamin. « Démerdez vous avec lui alors. » Abaissant son flingue, il vint jeter un regard noir à Clyde avant de tourner les talons et de repartir en direction des escaliers.

Ils n’avaient plus de temps à perdre, se devaient d’avance un peu plus vite que prévu. Ils venaient de perdre une poignée de précieuses minutes à cause d’un morveux - et ce n’était pas le moment pour qu’Ezra vienne perdre son calme. Alors, il se forçait à venir prendre de grandes inspirations et à expirer de façon similaire. Et s’autorisa à venir avaler un calmant dans un geste précis et calculé. Arrivé en bas des escaliers, il vint faire un signe de tête à ses camarades de braquage pour qu’ils le suivent. « Va falloir accélérer la cadence. » Ce n’était pas une suggestion mais bien un ordre: ils n’avaient plus de temps à perdre. Le Beauregard ne jetait même pas un coup d’oeil en arrière pour voir si Clyde suivait la cadence - il avait qu’à avancer plus vite s’il ne voulait pas louper le spectacle.

Le groupe d’hommes arrivèrent assez rapidement au sol-sous de la banque, là où se situaient les coffres. La grille dorée avait déjà été dégondée par les hommes de Clyde, alors il n’avait plus qu’à se glisser dans le sas. Restait entre eux et la tonne de billets colorés la porte blindée. « Pour ce point là, t’as suivi mon plan ou t’as encore improvisé ? » Il n’était pas possible, selon lui, que les idées du Wakefield soient autres choses que des inventions. « Savoir si je demande à mes hommes d’allumer le laser maintenant ou si j’attends quelques minutes que tu me sortes ton charabia. »

Clyde voyait bien qu’une fois de plus, Ezra aurait aimé le fusiller sur place comme son regard le lui indiquait sans équivoque, et pourtant il abaissa son arme en signe d’acceptation muette. Bien, bien, bien, Wakefield préférait largement lorsque l’autre lui donnait raison, quand bien même il ne le prononcerait pas à voix haute - sur ce point-là, ils étaient faits du même bois, aucun doute. “Démerdez vous avec lui alors.” Et avant même que Clyde ait pu ajouter quoi que ce soit d’autre, il vit Ezra tourner les talons. Bien décidé à ne pas devoir lui courir après - ce qu’il était pourtant ou moins en train de faire - il fit signe à ses mecs de prendre le gamin par les bras et de le traîner à sa suite tandis qu’ils arrivaient au rez-de-chaussée et passaient devant le reste des otages. Bien, que le directeur voit qu’ils avaient chopé son fils, c’était le but. “Prend son téléphone et enferme-le là-dedans” lâcha-t-il en pointant du doigt un des bureaux sur sa droite, dont les stores baissés permettrait au père de se faire mille et une idées sur la raison de ce traitement de (dé)faveur, alors que le reste des braqueurs partaient au sous-sol, sauf un, qui restait en compagnie du gosse. Le pauvre homme aurait tout le temps de réfléchir à comment ils pourraient les aider, pour éviter que quoi que ce soit n’arrive à sa progéniture.

En attendant, Ezra avait tout de même raison de pointer du doigt qu’il fallait se magner, et vite. Le plan était encore sur les rails, mais le temps commençait à se contracter, et il ne fallait plus tarder s’ils espéraient pouvoir sortir tout l’argent. “Pour ce point là, t’as suivi mon plan ou t’as encore improvisé?” La fameuse porte blindée, celle dont l’ouverture déclencherait instantanément les alarmes et le point central du braquage : récupérer l’argent, et se tirer avant que la police n’arrive. “Savoir si je demande à mes hommes d’allumer le laser maintenant ou si j’attends quelques minutes que tu me sortes ton charabia.” Bien évidemment, Clyde n’avait réellement eu d’autre option que de suivre les instructions initiales d’Ezra - ce qu’il aurait avoué à contrecœur, si une nouvelle option ne s’était pas imposée miraculeusement à eux. Si Ezra était un planificateur sans cœur, il portait parfois des œillères qui l’empêchait de voir les opportunités imprévues, qu’il considérait automatiquement comme des risques. A l’inverse, Clyde prenait moins de précautions, et c’était en partie ce qui lui avait coûté une balle dans le pied - mais cette fois, il espérait que l’imprévu fonctionne en leur faveur. “Pas besoin du laser.” Inutile de préciser qu’initialement, il avait bien suivi son plan, en effet. “Le directeur a vu son gamin se fait enfermer dans une salle avec un type armé. Je parie qu’il serait presque prêt à nous supplier d’ouvrir la porte lui-même.” Et donc pas d’alarme, pas de flic - du moins pas de suite, pas d’urgence absolue. “Et sinon, y aura qu’à se montrer persuasifs.” Comme pointer le flingue sur la tête du gosse - ou pire, bien pire. A la guerre comme à la guerre.

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Il ne vint jeter pour aucune raison le moindre coup d’oeil en arrière, alors qu’il laissait l’opportunité à Clyde de gérer seul comme un grand garçon le nouvel otage ajouté à la collection. C’était exactement le genre de détail qu’il ne supportait pas, Ezra. Les imprévus de la sorte alors que tout avait été calculé au centimètre, à la minute. Mais pour le moment, si l’autre pouvait se charger de cette charge de travail supplémentaire, ça l’arrangeait bien - il pouvait alors se concentrer sur la suite du plan, bien charmante à évoquer et à imaginer se dérouler. Car, il n’y avait aucune version de ce braquage dans laquelle il ne ressortait pas les poches pleines à la fin de la journée.

« Pas besoin du laser. » Que vint clamer Clyde, alors qu’il avait enfin réussi  à venir rattraper Ezra - s’était-il empâté pendant les quelques mois où ils ne s’éteint pas vus, pour mettre autant de temps à le rejoindre devant le coffre ? Ezra leva les yeux au ciel. « Tu prétends avoir une meilleure idée, alors. » Ce n’était pas une question, mais une simple constatation découlant du comportement de Clyde. « Le directeur a vu son gamin se fait enfermer dans une salle avec un type armé. Je parie qu’il serait presque prêt à nous supplier d’ouvrir la porte lui-même. » La réponse du brun eut au moins l’efficacité de voir clouer le bec du Beauregard. Il n’avait pas tout à fait tort, Clyde - même loin de là, il avait même raison. Le fils du directeur en tant qu’enfant, qu’individu seul, représentait un poids supplémentaire; mais par sa filiation avec le grand manitou des lieux pouvait se révéler être utile. « Et sinon, y aura qu’à se montrer persuasifs. »

Cette fois ci, Ezra vint tourner son regard paré d’un sourcil relevé et inquisiteur en direction du Wakefield. « Et après, c’est moi qu’on surnomme le sauvage de nous deux ? » Ezra savait planifier, Ezra savait exécuter à la lettre les dits-plans préparés. Mais un des gros défauts d’Ezra, c’était qu’il ne savait garder son calme bien longtemps. Plus d’un homme y avait laissé la vie, ses gestes dictés par ses émotions non-contrôlées. Clyde était souvent celui venant le résonner, à l’époque. Et voilà qu’il était celui venant présenter une partie comme telle dans le plan. Alors, Ezra vint hausser les épaules. « Tu sais très bien que je peux être très persuasif, si besoin. » Et le sourire carnassier se frayant lentement un chemin jusque ses lèvres ne venait qu’appuyer ses propos.

« Que l’un de vous aille chercher le directeur parmi les otages, on va avoir trois mots à lui dire. » Il ne saurait dire si ce fut un homme de Clyde ou l’un des siens qui vint s’exécuter, mais le résultat serait là et c’était tout ce qui comptait.

“Tu prétends avoir une meilleure idée, alors.” A la base pas vraiment, mais maintenant oui, et c’était à peu près la même chose, non? Si Ezra pouvait avoir une raison de moins de se gausser d’être le meilleur alors que Clyde ne serait qu’un copycat, ce dernier allait se faire un plaisir de lui enlever cette raison. D’autant plus que l’idée venue supplanter celle du plan originel n’était pas stupide, loin de là, et même le Beauregard semblait en convenir. Bien évidemment et une fois de plus, il ne prononcerait jamais en ces termes, mais le sourcil relevé et le silence qui s’ensuivirent parlaient pour eux mêmes, avant qu’Ezra ne retrouve miraculeusement la parole - mais pas le chemin des compliments, dommage. “Et après, c’est moi qu’on surnomme le sauvage de nous deux?” L’idée était qu’ils n’en arrivent pas à ce point-là, car Clyde n’avait en effet pas prévu dans ses activités de la soirée de trancher le doigt de quelqu’un, ou de retourner un cerveau, littéralement. “Tu sais très bien que je peux être très persuasif, si besoin.” “Espérons que Papa comprenne vite le message, alors.” Le sourire venu étirer les lèvres d’Ezra n’augurait rien de bon, à part son empressement à mettre à exécution cette nouvelle option qui lui paraissait tout aussi bonne que la précédente. “Que l’un de vous aille chercher le directeur parmi les otages, on va avoir trois mots à lui dire.” Clyde regarda leurs mecs s’organiser d’eux-mêmes : un de chaque équipe, histoire de s’assurer que personne ne tentait de prendre l’ascendant ou de raconter des conneries au directeur. Le but était de lui faire croire que son fils était en danger, quand bien même il était sûrement juste en train de se pisser dessus - littéralement, une nouvelle fois.

Quelques secondes plus tard, le directeur les avait rejoints, traîné par des armoires à glace qui l’avaient poussé sans ménagement jusqu’aux deux braqueurs. Clyde prit la parole sans attendre, espérant secrètement que la diplomatie serait suffisante, et qu’Ezra n’aurait donc pas besoin de commencer directement par les menaces sanglantes dont il avait la spécialité. “On a votre fils, vous avez le mécanisme d’ouverture de la porte. Plutôt simple comme échange, vous ne trouvez pas?” Simple s’il acceptait en l’état… et ne lui crachait pas aux visage, ce qu’il venait pourtant de faire sans hésiter. Oh oh. “Très bien. Dans la famille Walker, je demande le fils…” S’essuyant rapidement, Clyde n’eut même pas besoin d’un mot supplémentaire tandis qu’il faisait signe à un des deux mecs qui les avaient accompagnés dans les toilettes de ramener le gosse, qu’ils puissent se montrer plus persuasifs.

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Clyde était le calme en apparence, et venait contraster parfaitement avec ce que ressentait Ezra à l’intérieur. Il était celui qui venait calmer la situation, remettre les choses à plat. Ca ne plaisait pas au Beauregard et il ne l’admettrait pas, mais c’était pourtant le cas. « Espérons que Papa comprenne vite le message, alors. » Et il l’avait vu, le sourire bien particulier qui était venu parer les lèvres de feu son ami. Cela devait d’ailleurs être la raison pour laquelle il faisait en sorte de ne pas rajouter de l’huile sur le feu présentement, et d’apaiser les tensions qui commençaient à s’élever pour pas grand chose.

Les gars des deux camps vinrent s’exécuter rapidement aux derniers mots prononcés d’Ezra, les deux chefs ayant besoin de venir croire que le fils du directeur était en danger et que ce dernier devait faire quelque-chose pour le sauver. Clyde prit la parole plus rapidement qu’Ezra, il ne vint cependant pas en faire tout un plat - pour le moment. « On a votre fils, vous avez le mécanisme d’ouverture de la porte. Plutôt simple comme échange, vous ne trouvez pas? » Petit sourire au coin des lèvres pour le blond, toujours aucun mot prononcé de sa part. « Très bien. Dans la famille Walker, je demande le fils… » Clyde pourrait jouer le gentil flic lorsque le fils serait devant son père, et Ezra pourrait laisser libre cours à son imagination - il n’était pas inventif que pour mettre sur pieds des plans de braquage.

Alors, lorsque les hommes de mains vinrent ramener le gamin qui ne prenait même pas la peine de tenter de marcher et qui se laissait trainer, son premier réflexe fut de venir lever les yeux au ciel et de soupirer. « J’avais dit que c’était qu’un branleur. T’aurais du me laisser le buter dès le début. » Il vint hausser un sourcil, et espérait que Clyde comprenne le sous-entendu dans cette histoire. Bien sûr qu’il aurait désiré le faire pour de vrai, mais Ezra cherchait surtout à faire monter la panique au sein du directeur, qui semblait commencer à respirer plus rapidement que jusqu’alors. « Vous allez lui faire quoi ? » Sa voix qui partait dans des aigus improbables et le rire d’Ezra qui devint tonitruant. « A vous de nous dire. Une oreille, un doigt ? Le nez peut-être ? » Et avec le sang dans les yeux qui brillaient de mille feux, Ezra vint tirer un couter de sa poche, pour faire quelques pas en direction du gamin.

Citation :

WIN: Ezra n'a pas le temps de faire deux pas en direction du gamin que le directeur est à leurs pieds, leur donnant la combinaison du coffre. Trop faible, trop facile.
SO CLOSE: le directeur pense qu'ils bluffent et ce n'est que lorsque le gamin se met à hurler en sentant la pression du couteau d'Ezra sur ses doigts que le vieux se manifeste. Il tente un compromis.
FAIL: aucune coopération ne semble sortir de ces premières minutes d'intimidation, il n'y a plus qu'à espérer que le gamin n'était pas un prodige du piano sinon il va devoir tout réapprendre à jouer - à neuf doigts.

Plus le gamin se rapprochait d’eux, plus Clyde espérait sécrètement que le père se jette à leurs pieds en signe de reddition. La partie serait bien moins amusante, mais ils n’étaient pas là pour marcher sur des otages et encore moins leur couper le moindre membre - simplement pour récupérer l’argent, et cette partie pouvait se terminer bien plus rapidement que prévu avec la bonne aide. Lorsque le fils du directeur arriva vers eux en traînant les pieds par terre, Ezra ne put retenir une remarque. “J’avais dit que c’était qu’un branleur. T’aurais dû me laisser le buter dès le début.” Au moins, il était constant dans son choix de vocabulaire, il fallait lui reconnaître ça. Si la tentative de Clyde de régler ce problème de manière diplomatique avait lamentablement échoué, le Beauregard semblait perdre patience et avait cette fois pris le pas sur son acolyte pour gérer les négociations. Cependant, Clyde ne pouvait s’empêcher d’être étonné par cette violence plutôt expéditive, compte tenu du fait qu’ils s’étaient mis d’accord quant à l’utilité du gamin. A moins qu’il ne cherche à prendre le contrepied de Clyde qui s’était montré plutôt mesuré jusque là. Peu importe ce qu’il pensait vraiment, le brun ne comptait en aucun cas le laisser buter quoi que ce soit tant qu’ils n’auraient pas tout tenté, alors il leva les yeux au ciel à son tour, en direction du Beauregard cette fois. “On bute personne, tu connais le plan.” Comme si Ezra lui obéissait en quelque sorte - du moins, c’était l’idée à faire passer au directeur, deux hommes sur le même pied d’égalité, et aux idées pourtant relativement opposées. Ezra devait sans doute avoir envie de le frapper de lui donner ainsi des ordres quant à son plan, mais c’était pour la bonne cause - en théorie. “Vous allez lui faire quoi?” “A vous de nous dire. Une oreille, un doigt? Le nez peut-être?” Ezra y allait fort, et pourtant, ce n’était pas le moment d’intervenir, sous peine de décrédibiliser totalement leur tentative d’intimidation. Malheureusement, le directeur ne semblait pas décider à lâcher un pouce de terrain, sans doute trop persuadé qu’ils bluffaient et ne toucheraient pas un cheveux du gosse. Dommage, et jackpot pour le Beauregard, qui ne se fit pas prier pour sortir un couteau de se poche et attraper la main gauche du gamin avant de lui cisailler d’un coup d’un seul son petit doigt. Il était presque sympa, finalement, et pourtant la vision ne plaisait déjà pas particulièrement à Clyde. “Vous saviez qu’on peut couper beaucoup de choses à quelqu’un sans jamais le tuer?” Il montra ensuite Ezra d’un signe de tête. “Parce que lui peut continuer un moment.”

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« On bute personne, tu connais le plan. » Il vint lever les yeux au ciel, et puis soupirer et même grogner quelque peu. Il exagérait et tentait par ce biais de faire comprendre au directeur qu’il était déjà prêt à venir réduire en morceaux son gamin s’il ne venait pas parler au plus rapide. Le temps pressait, et s’ils voulaient ne pas que les flics les trouvent trop rapidement, ils allaient devoir ouvrir ce coffre coûte que coûte dans les prochaines poignées de minutes. Surtout qu’il en fallait quelques unes au compteur de ces dernières pour venir allumer et faire chauffer le matériel, si le directeur refusait de donner des informations. Ce qui semblait être le cas - à croire qu’il ne tenait même pas à son fils. Et si Ezra jouait un rôle - presque - jusque maintenant, le manque de coopération de l’homme assis sur la chaise en face de lui eut raison de sa patience et, sans demander l’avis au préalable de Clyde, Ezra vint attraper la main gauche du gamin pour venir lui sectionner le petit doigt. L’adolescent vint hurler à la mort, si bien que l’un des gars de Clyde dut venir lui enfoncer un chiffon dans la bouche pour qu’il arrête de faire autant de bruit. Le Beauregard vint essuyer son couteau sur le veston du père du petit.

« Vous saviez qu’on peut couper beaucoup de choses à quelqu’un sans jamais le tuer? » Un petit rire railleur s’échappa d’entre les dents du jeune homme. Oh, oui, il avait beaucoup de partie du corps qu’il était possible de retirer tout en laissant une personne en vie. La douleur, elle, en revanche, ne pouvait être retirée dans de tels actes. « Parce que lui peut continuer un moment. » « Je peux faire ça toute la journée. » Il vint faire face avec son sourire satisfait à l’homme aux cheveux grisonnants. Pour une fois, il venait admettre que Clyde avait raison, en venant appuyer ses paroles - après tout, il pouvait vraiment prendre plaisir à faire ça toute la journée.

« Vous êtes fous ! Jamais je vous donnerai les codes d’accès ! » Ezra vint hausser les épaules. « D’accord. » Le bruit du couteau venant trancher la chair du gamin une nouvelle fois se fit entendre - il venait de perdre deux doigts sur la même main. « Mais arrêtez ! Laissez le tranquille bon Dieu ! » « Ah, vous vous préoccupez de lui maintenant ? Intéressant. » Alors, faisant quelques pas de côté, Ezra vint se placer derrière l’adolescent, venant monter la lame de son couteau jusqu’à temps qu’elle vienne flirter avec la fine peau du cou, recouverte désormais de larmes de douleur. « Ne le touchez pas ! » Esquisse d’un sourire amusé. « Trop tard pour ça, il fallait me demander ça avant que je coupe deux doigts. Les codes ? » Il pouvait sentir la peau commencer à résister sous sa lame, et les hoquets de chagrin du gamin appuyant lentement et de façon répétitive dessus sans même le vouloir. Alors, le directeur commença à s’agiter sur sa chaise, à vouloir se défaire de l’emprise des deux armoires à glace qui le maintenaient fermement par les épaules. « Pourquoi vous faites ça, hein ?! » « T’énerves pas comme ça pépère, tu vas nous faire un arrêt sur place sinon. Les codes ? » Il perdait son calme facilement, Ezra, mais une bonne situation où il pouvait se faire plaisir de la sorte combinée aux tranquillisants qui commençaient à faire effet, et c’était l’équivalent d’un jackpot pour lui.

“Je peux faire ça toute la journée.” Et le pire dans cette affirmation, c’était que Clyde savait qu’elle était totalement vraie. Cependant, ils n’avaient pas toute la journée, et si le père n’était pas rapidement convaincu par l’air somme toute diabolique qui transparaissait sur le visage du Beauregard, il faudrait vite abandonner cette option - et s’en rendre au plan d’Ezra, malheureusement. “Vous êtes fous! Jamais je vous donnerai les codes d’accès!” Qu’il disait ça maintenant - avant qu’Ezra ne se saississe à nouveau de la main du gamin. “D’accord.” Clyde détourna le regard une demi-seconde, faisant mine de réajuster son arme accrochée à sa taille. Il n’avait pas peur du sang et savait que ce type de pression était nécessaire, mais il s’imaginait perdre ses propres doigts - et l’idée lui plaisait suffisamment peu pour qu’il n’apprécie pas particulièrement observer la scène.

“Mais arrêtez! Laissez le tranquille bon Dieu!”
“Ah, vous vous préoccupez de lui maintenant? Intéressant.”
“Ne le touchez pas!”
“Trop tard pour ça, il fallait me demander ça avant que je coupe deux doigts. Les codes?”
“Pourquoi vous faites ça, hein?!”
“T’énerves pas comme ça pépère, tu vas nous faire un arrêt sur place sinon. Les codes?”

Il n’y avait pas à dire, le Beauregard jouait à la perfection le rôle du diable - ce qu’il était plus ou moins, en réalité. Si Ezra laissait filtrer un sourire amusé qui trahissait le plaisir qu’il prenait réellement face à cette situation, Clyde affichait un air bien plus sérieux - pas moins déterminé, mais beaucoup moins satisfait qu’ils doivent en arriver jusque-là. Il fit donc un pas en direction du père et se pencha vers lui, comme on offrirait un conseil à un ami - un conseil vital, au point où ils en étaient. “Vous voulez vraiment que votre gamin perde l’usage de ses mains?” Le directeur fit mine de nier de la tête, et pourtant, aucun code n’était pourtant en vue. "Ça m'amuse pas non plus, mais lui oui. Alors donnez nous les codes avant que ça devienne une boucherie.” Le regard affolé du père passa de Clyde, à Ezra, à son fils, avant qu’il ne finisse pas acquiescer, sans doute trop conscient que la situation lui échappait. “245B32FG…” Clyde se jeta sur la porte du coffre, commençant à taper le premier code aussi vite qu’il l’entendait, avant de réaliser qu’il en manquait une partie, tandis que l’homme s’était brusquement tu. Il finit lui-même par perdre patience, venant empoigner le directeur par le col avant de le soulever de sa chaise tel un pantin désarticulé. “Te fous pas de ma gueule sinon tu vas le regretter!” Ses doigts, ceux de son fils, n’importe lesquels y passeraient s’il le fallait. “Non, je… les codes viennent d’être modifiés, je ne m’en rappelle pas…” Adrénaline, mensonge ou perte de moyens, les braqueurs s’en trouvaient pourtant bloqués au même endroit. “Ils sont dans le coffre de mon bureau...” Ah, voilà qui était intéressant.

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Il avait beau appuyer là où ça faisait mal, là où la pression était en réalité nécessaire, le directeur de la banque ne semblait pas vouloir céder sous la pressions. La faute à toutes ces formations nouvelles que recevaient les types dans son genre pour ne pas céder aux mains du terrorisme - bullshits, Ezra n’avait rien d’un terroriste, il voulait juste redorer quelque peu son compte en banque, à l’aide d’une banque; plan simple et efficace, si on venait lui donner un coup de main.

« Vous voulez vraiment que votre gamin perde l’usage de ses mains? » Oh, qu’il aimait entendre Clyde parler aux plusieurs en cet instant, cela lui laissait encore la voix libre pour huit doigts à délocaliser. « Ça m'amuse pas non plus, mais lui oui. Alors donnez nous les codes avant que ça devienne une boucherie. » Il vint hausser les épaules avec un air faussement désolé sur le visage. Et le directeur dut croire davantage les paroles de Clyde que les gestes du Beauregard, car ce dernier put voir dans son regard qu’il consentait à venir leur donner l’information qui leur manquait jusqu’alors. « Pas trop tôt… » « 245B32FG… » Ezra gardait le couteau sous la gorge du gamin le temps que Clyde vienne tenter la combinaison que le vieux leur donnait en direct. Ils n’avaient pas de temps à perdre, ils se devaient d’avancer.

Et alors, à la suite, la surprise fut de taille. Clyde, d’ordinaire si calme, vint saisir par le col de sa chemise le directeur et semblait à deux doigts de sortir de ses gonds également de son côté. Ezra se redressa, un petit sourire aux lèvres. « Te fous pas de ma gueule sinon tu vas le regretter! » Et il vint saupoudrer la scène d’un rire, amusé comme jamais. S’il ne pensait pas voir le Wakefield ici aujourd’hui, il ne pensait pas le voir dans cet état non plus. La vie était faite de bonnes surprises. « Il lui en faut beaucoup pour arriver là, j’aurais peur si j’étais toi. Même en lui plantant le pied d’une balle il était pas autant énervé contre moi la dernière fois. » Il s’amusait, il s’esclaffait. Les choses devenaient de plus en plus intéressantes. « Non, je… les codes viennent d’être modifiés, je ne m’en rappelle pas… Ils sont dans le coffre de mon bureau… » Reportant son attention sur Clyde, Ezra vint hausser un sourcil. « Remontons au premier étage alors. Je vais avoir fait mes dix-mille pas quotidiens rapidement aujourd’hui, à ce que je vois. » Il vint retirer son couteau de la gorge du gamin alors qu’il prenait la direction des escaliers.

« Je parie qu’il est derrière ce tableau moche à vomir, ton coffre. » Avec une délicatesse exagérée, le Beauregard vint décrocher le premier tableau qu’il eut à portée d’yeux une fois de nouveau dans le bureau du directeur. La délicatesse de ses gestes s’arrêta cependant là, venant jeter l’oeuvre de toutes ses forces à travers la pièce la seconde suivante. « Loupé, y'a rien là. La suivante… » « Sous l’armoire aux archives. » Ezra vint hausser un sourcil, surpris qu’il daigne participer à cette chasse au trésor si rapidement. « Branleur de père en fils, alors. » Et la seconde d’après, les archives venaient s’écraser sur le sol et les feuilles venaient voler à travers la pièce.

“Il lui en faut beaucoup pour arriver là, j’aurais peur si j’étais toi. Même en lui plantant le pied d’une balle il était pas autant énervé contre moi la dernière fois.” Clyde jeta un regard noir à Ezra, car si sa colère ne prenait pas la même forme face à son ancien comparse, il n’hésiterait pas à lever son arme contre lui, par contre. Néanmoins, il n’avait aucune intention de réellement en coller une au directeur, mais si ce dernier ne commençait pas à parler - et vite - leur plan allait être sérieusement compromis. Et s’il y avait bien une chose que le brun n’accepterait pas, c’était de se retrouver une nouvelle fois dans la situation où il aurait quelque chose à y perdre. Alors s’il voulait bien ne pas se montrer aussi retors qu’Ezra, car il ne l’était simplement pas, il n’était pas question que le directeur pense une seule seconde qu’ils étaient en train de plaisanter - car ce n’était pas le cas. Difficile de savoir à quel point l’homme se fichait d’eux, mais l’air terrifié qui se diffusait sur ses traits laissait à penser qu’il avait réellement oublié momentanément les codes - tant qu’il ne commençait pas à se pisser dessus, au moins. “Remontons au premier étage alors. Je vais avoir fait mes dix-mille pas quotidiens rapidement aujourd’hui, à ce que je vois.” Il aurait bien relevé la plaisanterie à deux balles, Clyde, mais il n’avait pas vraiment le temps de parler chiffons - alors il se contenta de choper le directeur par le col et de l’emmener à l’étage, tandis que le reste de l’équipe se chargeait du gamin. Quitte à avoir un moyen de pression, autant ne pas l’abandonner à mi-chemin.

“Je parie qu’il est derrière ce tableau moche à vomir, ton coffre.” Il ne faudrait pas longtemps à Ezra pour détruire le bureau si le directeur ne se montrait pas plus coopératif, mais cette fois, Clyde n’avait cure de ce qu’il pouvait détruire. “Loupé, y'a rien là. La suivante…” “Sous l’armoire aux archives.” “Branleur de père en fils, alors.” Clyde observait la scène à quelques mètres, satisfait que le personnage d’Ezra ait fini par faire suffisamment peur à l’homme pour qu’il se magne. Tandis que les archives volaient et s’éparpillaient en pagaille sur le sol de la pièce, le directeur tenta de se débattre à nouveau - nice try. “Faites attention, enfin!” Clyde fit un pas en sa direction, tandis que son calme en apparence olympien était revenu. “Crois-moi, quand on en aura fini ici, tes papiers ça sera le moindre de tes problèmes.” Pas comparé tout l’argent manquant, clairement. “Alors le code du coffre, tu l’as oublié lui aussi?” Parce que les braqueurs n’avaient pas oublié de ramener le fils, qui franchit à cet instant la porte, des larmes toujours plus nombreuses roulant sur ses joues. “Papa!” Que c’était mignon.

here comes trouble:

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@clyde wakefield

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Les feuilles se mettaient à voler dans tous les sens et bientôt, elles seraient presque plus nombreuses que les billets avec lesquels Ezra comptait repartir en fin de journée. « Faites attention, enfin! » Il n’en fallait pas plus à Ezra pour venir faire tomber une armoire supplémentaire, une qui n’avait rien demandé car ne se situant même pas au dessus de la trappe qu’ils avaient à vu d’oeil désormais. C’était juste pour le plaisir, pour venir faire rager le vieux grincheux qui semblait de nouveau prendre confiance en lui. Il n’apprenait donc jamais, ces gamins mal polis. « Crois-moi, quand on en aura fini ici, tes papiers ça sera le moindre de tes problèmes. » C’était enfoncer une porte ouverte, mais apparement cela était nécessaire pour que les deux neurones restants au front du directeur puissent comprendre l’enjeu réel de la situation. Ils étaient venus braquer sa banque et menaceraient la vie de son fils, mais la chose qui le préoccupait, c’était de garder rangées ses archives. Presque intéressant - Ezra nota ce détail là dans un coin de son cerveau, peut-être qu’ils en auraient besoin pour la suite.

« Alors le code du coffre, tu l’as oublié lui aussi? » Venant ouvrir la trappe dans le sol, le sourire d’Ezra ne quitta pas son visage. Il était prêt à faire feu et à ouvrir ce petit coffre d’appoint en moins de deux temps, trois mouvements, dès le code donné par le directeur. « Papa ! » La voix nasillarde du gamin vint faire lever les yeux au ciel à Ezra, en revanche. Elle n’avait rien de plaisante à entendre - mais le savoir dans les parages était un atout pour eux. Enfin, il pensait que ce serait un atout - car après avoir relevé la tête vers Clyde et le deuxième abruti, le Beauregard vint se rendre compte qu’il ne bronchait pas, venant de nouveau jouer au roi du silence. « Il est con ou il est con ce type ? » Ses yeux venaient de se poser dans ceux de son ancien acolyte en disant ça, avant de venir soupirer longuement, lassement, et de tourner ses pupilles vers le directeur. « Reste dans ton silence, c’est pas grave. Quand ce sera ton mioche qui aura été réduit au silence, on verra bien qui rira le dernier. »

L’arme d’Ezra vint être levée en direction du gamin, et la seconde suivante un bruit sourd de détonation se fit entendre. Il jouait gros, présentement, Ezra. Car le bruit de l’arme à feu avait beau être étouffée par un silencieux, il n’en restait pas moins un coup de fusil tiré dans une pièce peu vaste. Le bruit s’entendrait de l’extérieur, et d’ici à une poignée de minutes, les choses risquaient de s’activer pour les deux équipes de braquage. « Noooooon ! » Le directeur vint sortir de sa stupeur, vint crier un bon coup - et Ezra vint accompagner son cri d’un rire à venir éclater plus d’un tympan. Le gamin, lui, n’avait pas une égratignure - pas en plus des deux doigts coupés, en tous cas -, étant donné que le jeune homme avait visé juste à côté du mioche dans le bois du parquet. « Ressaisis toi, abruti. Sinon la prochaine fois je ferai en sorte de réellement bien viser. » Et, si les menaces sur son fils ne fonctionnaient pas, peut-être qu’un attentat à sa propre vie suffirait pour le faire réagir. Le flingue d’Ezra vint donc se tourner, doigt sur la détente, en direction du directeur.

Citation :

WIN: le directeur cède sous la pression, leur donne le code du coffre de son bureau ainsi que l'astuce pour ne pas enclencher l'alarme une fois à l'intérieur du grand coffre.
SO CLOSE: le directeur leur donne le code du coffre de son bureau, mais demande à récupérer son fils auprès de lui avant d'aller plus loin dans l'aventure.
FAIL: c'est le genoux droit du directeur qui vient prendre la balle """perdue""" d'Ezra lorsque celui ci ne veut rien leur dire de plus. Encore. Vraiment pas bons en menaces, ces braqueurs.